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Journal inutile et malfaisant

1 janvier 2016

Pour 2016

Une bonne année 2016 à tous !
Bon, ça, c'est fait.

Quand aux voeux de François Hollande...

Je ne vais pas m"amuser une énième fois à critiquer Pépère. Cela ne sert à rien, puisque c'est un non-président.

Il est le symbole caricatural de tout une classe politique traditionnelle, cynique, corrompue, et spécialiste avéré du mensonge permanent.

Je n'arrive même pas à imaginer pourquoi mes concitoyens écoutent encore avec attention, et semble-t-il intérêt, les discours et déclamations de tous ces professionnel du bobard certifié.

J'en remet une couche pour les journalistes, qui, eux, analysent avec un sérieux qui frise le comique troupier toutes les grandes et les petites phrases de la meute politicarde, afin d'en tirer des analyses et des explications bidonnées et bidonnantes. En faisant cela, sciemment, ils enferment le lecteur, l'auditeur et le téléspectateur dans une logique indépassable, afin de garantir au berger un solide enclos pour le troupeau.

Je crois que l'année 2016 sera bien pire que 2015, dans le sens où nous nous dirigeons vers une criminalisation des paroles et des idées non conformes à ce que j'appelle la vérité autorisée. Assurément, attendez-vous à une auto-censure des principaux médias, qui jouerons le petit air bien connu de la désinformation de masse.

A part ça, je suis plutôt optimiste...

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28 décembre 2015

Aux journaleux

Je vais répéter ce que j'avais dit pour défendre Mélenchon, à l'époque où la meute des clébards des milieux autorisés s'acharnait sur la bête, au moment des dernières élections présidentielles.


On a tous compris : le FN c'est le mal, le reste c'est le bien. Cet acharnement, qui parfois devient débile, comme tous ces articles puants, d’ailleurs, commence à me les briser menu.


A par répéter en boucle les slogans réchauffés, crier au fascisme à tout va, pondre des articles pour décérébrés, et bêler des protestations hypocrites sur de la sémantiques non autorisée, à par tout ça, donc, je ne vois pas le commencement du début d'une analyse ou d'une comparaison de programme.


Si la pluralité de l'information, c'est débiter jour après jour les mêmes bobards et choisir les expressions les plus ordurières possibles, les sous-entendus les plus malsains, alors vous n'êtes plus des journalistes.


Et ne me parlez pas de presse d'opinion, car son opinion est justement à sens unique, cerbères de fosse sceptique.
Je ne vous accuse pas d'être soumis au pouvoir, non, je vous accuse de faire partie d'une machine bien huilée, dont les politiques respectables et vous mêmes êtes les rouages implacables.


Vous n'expliquez rien, vous n'informez pas, vous jouez simplement votre rôle de garant officiel d'une manière de penser qui, seule, doit être la bonne.

Donnez autant de chances à tous les partis légaux, traitez équitablement les invités politiques, arrêtez se naviguer sur les fantasmes idéologiques, contentez-vous des faits et, si vous en êtes encore capables, inspirez-vous de la phrase d'Albert Londres : "Un reporter ne connaît qu'une seule ligne, celle du chemin de fer !"

26 décembre 2015

L'esprit républicain

Çà y est ! On nous ressort l'esprit républicain.


Cet esprit républicain est un grand mystère.

Nul ne sait d'où il vient, nul ne sait où il va, mais il apparait toujours aux moments les plus inattendus. Insaisissable, les hommes politiques l'ayant entraperçu sont incapables de le décrire avec précision; ils peuvent juste le citer, encore et encore, répétant inlassablement son nom, espérant surement donner un sens à cette mystérieuse et fugace apparition.

26 décembre 2015

Le clivage gauche droite

Tous ces débats sur la gauche et la droite sont trop linéaires.

Je propose donc de créer une nouvelle force politique : le haut. En effet, dans le parti du haut, je ne peux plus être de gauche ou de droite, étant donné que je suis au dessus. Ayant une vision d'ensemble, celle-ci serait forcément non partisane, et engloberait dans sa doctrine panoramique toutes les gauches, les droites, et même le centre.

Mais, me direz-vous avec justesse, cela n'empêche pas la contestation : certains pourrait se prévaloir, par opposition, à un parti du bas.

Ce à quoi je répond, fort de mes certitudes, qu'aucun individu sain d'esprit ne pourrait prétendre appartenir à un parti qui se situerait tout en bas. L’appréhension naturelle de la bassitude est une constante humaine; quoi de plus pratique, en effet, qu'un ascenseur social qui pourrait vous amener directement au parti du haut ?

Je propose à tous les citoyens de me rejoindre dans le parti du haut, sublime verticalité idéologique, plutôt que de se cantonner dans cette triste horizontalité, maintenant dépassée.

26 décembre 2015

Déchéance de la nationalité

Pour bien expliquer la déchéance de la nationalité, je parlerai ici de mon copain Robert.

Robert habite près de la frontière belge et travaille en France, exerçant un métier dont il dit lui-même qu'il est souvent mal connu et déprécié : proxénète; il ne m'a toujours pas expliqué précisément en quoi consistait son activité, mais j'ai cru comprendre qu'il était souvent sollicité pour des défilés de rue. Enfin passons.

Robert possède la nationalité franco-belge. C'est pour lui d'une importance vitale : il voyage souvent, pour ses affaires, entre les deux pays, ne ménageant pas ses efforts pour promouvoir la culture des ses deux patries.

Robert est aujourd'hui terrifié que la France puisse lui enlever sa nationalité. Il deviendrait alors citoyen belge, et ne pourrait plus se prévaloir de toutes nos belles traditions, ni même, me confiait-il, participer aux clubs de lecture et d'échange entre les deux pays.

Robert affirme avec force et courage défendre sa vision de la francitude et de la belgitude, et il assure, avec une grande foi, qu'il ne lui viendrait pas à l'esprit de préférer un bière du nord ou une bière belge. Pour lui, s'il est amené à être touché par cette déchéance, il est sur que les moules-frites auront un gout d’amertume, et la genièvre d'Armentières un parfum de nostalgie.

Pour mon ami Robert, par pitié, ne votez pas cette loi inique.

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26 décembre 2015

La binationalité de nos élites politiques

Récemment, le thème de la binationalité de certains de nos politiques est revenu en force dans le débat politique.

C'est certain, le problème est d'importance.


Les débats stériles sur le chômage, la dette, l'insécurité sont à mettre de côté face à ce danger qui nous guette : la binationalité de nos élite politiques.

Imaginez un instant qu'un ministre franco-italien, fort de son appartenance à la patrie de Puccini, décide d'introduire en douce dans les buffets de l’Élysée, quelques bouteilles de vin italien. Quel scandale !Une trahison envers le patrimoine viticole français...

Ne doutons pas, que, fort de son audace, il pourrait également imposer aux cuisines du parlement, le tournedos Rossini, obligatoire 2 fois par semaine : nous atteindrions ici le comble de l’ignominie.

Quand au ministre franco-allemand, soyez-en sur, il imposera bientôt à la garde nationale le port obligatoire du chapeau tyrolien à plume, prouvant ainsi sa démoniaque traitrise.

Il faut absolument que l'ensemble des citoyens se saisissent de ce débat crucial, et obligent les politiques à choisir la nationalité unique : le sort du pays en dépend.

20 octobre 2015

Je banque, tu banques...

Parlons des banques. Je sais, c’est un sujet délicat, sensible, et qui ne provoque généralement pas l’enthousiasme des « journalistes » d’investigation, plus enclins à nous éclairer sur la dernière petite phrase des politiques à la mode.

Pour commencer, et afin de découvrir votre appétence pour le sujet, essayez de répondre à ces quelques questions.

Quel est le seul organisme au monde qui peut être autorisé, avec la bénédiction des utilisateurs, à faire payer un particulier pour lui donner le droit de dépenser l’argent qui lui appartient ?

Quel est la seule société commerciale au monde qui peut prélever de l’argent à n’importe qui, sans avertir au préalable le malheureux récipiendaire ?

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Quelle est la seule organisation commerciale au monde qui peut consulter à n’importe quel moment, sans vous demander votre avis, la nature et le montant de vos dépenses et de vos gains ?

Quelle-est la société commerciale contre laquelle vous perdrez dans 90% des cas devant les tribunaux ?

Quelle sont les sociétés qui sont en permanence aidées par vos impôts, mais qui continuent de jongler avec vos deniers comme des acrobates de cirque ?

Si vous avez trouvé la réponse à ces questions, vous comprendrez qu’il est inutile que je développe une quelconque argumentation. La chose serait superflue et nuncupative.

Mais de défaite, à l’avance, point ne prévoyons ! Il se trouvera peut-être, un jour, un homme ou une femme politique, que sais-je, qui mettra au pas tous ces financial vulgar et travaillera enfin pour l’intérêt général…

18 août 2015

T'as le scoop, Coco !

Le règne absolu de l’information minute, le prêt à penser de la restauration  médiatique, est maintenant devenu une norme indépassable. Le scoop et le buz ont remplacé la véritable actualité et trônent maintenant, triomphants, dans toutes les salles de rédaction.

Et, pour compléter ce tableau peu reluisant, les journalistes nous abreuvent d’analyses et de « décryptages », comme si le bon peuple avait besoin d’un interprète pour comprendre ce langage médiatique édulcoré, véritable bouillie consensuelle.

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Grâce à ce système, la censure est devenue inutile : enfermés dans les limites de la bien-pensance, les acteurs médiatiques deviennent les relais accrédités d’une classe politique qui peut se permettre tout et n’importe quoi. On sait que la mémoire est volatile, un scoop chasse l’autre, et le fond n’est jamais important.

A l’image des banques qui mélangent activités de dépôt et de spéculation, les journalismes d’opinion et d’information sont maintenant étroitement imbriqués et montrent rarement  leur vrai visage ; mélangeant sondages et affirmations péremptoires, ils dessinent généralement un horizon qui distord de manière subtile la notion de réel.

Le désaveu de plus en plus grand de la population vis-à-vis du conglomérat médiatique est une réaction saine, une prise de conscience libératrice. On ne veut que les faits et les vrais chiffres, car l’analyse et la compréhension de la marche du monde ne sont pas l’apanage d’une caste méprisante.

28 décembre 2014

Les mots sont des justiciables comme les autres

Une fois n’est pas coutume, plongeons nous dans le grand bain des actualités polémiques de ces dernières semaines. Etudions avec la clairvoyance qui nous caractérise, nous-autres les penseurs du dimanche, les frasques journalistiques des milieux autorisés.

Commençons par l’affaire Zemmour, hautement symptomatique d’une rupture consommée entre les sans-dents et les rentiers de l’information : l’éviction d’un journaliste d’une émission hebdomadaire de débat, qui  tenait le haut du pavé des indices d’écoute de la chaîne Itélé.

De part et d’autre, des réactions se sont fait entendre : « On assassine la liberté d’expression », « Tant mieux, on n’entendra plus ce pourvoyeur de haine », « Itélé est un chaîne indépendante, elle fait ce qu’elle veut » …

Eric Zemmour est-il un apôtre du parler-vrai ? Un crypto frontiste ? Un thermomètre social ? Une voix perdue dans l’immensité du désert de la bien-pensance ?  Ou bien tout simplement une victime des mots ?

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Sans rentrer dans les thèses développées par notre Zemmour national, je ne suis pas certain que les propos qui lui sont reprochés auraient suscité autant d’émoi il y a une trentaine d’années. J’en veux pour preuve une célèbre émission de Philippe Bouvard, dans le années 70-80, où Bernard Blier, invité d’honneur, racontait des histoires du métier, dans lesquelles il était question de « nègre », « d’homosexuel dont les comportements  étaient contraire aux bonnes mœurs … » et ainsi de suite pendant une heure. Si cette émission avait lieu aujourd’hui, il est probable que le pauvre Blier aurait été dispersé façon puzzle par notre petit monde médiatique. Ce ne sont plus les idées qui fâchent et qui font débat, ce sont les mots et leur sens parfois dévoyés, dans des raccourcis journalistiques simplistes.

Interdire des mots ou des expressions, leur donner un sens qui sert l’intérêt de la censure, sous couvert de fausse vertu, indignation hypocrite et apocryphe, tribunal de sémantique, tous cela ne sert qu’à museler les débats de société, qui, faute de contradicteurs, se transforment en aimables discussions.

Pour aller encore plus loin, faudrait-il appliquer à la lettre notre devise constitutionnelle sur la liberté d’expression ? Ne pas imposer de limites, comme aux Etats-Unis, où chacun peut exprimer les pires idées de manière tout à fait légale ? Contrairement à beaucoup, je pense que oui. Légiférer sur des mots, des concepts ou des idées, pour en interdire l’expression, est totalement inepte. On limite volontairement le débat d’idées, sachant que certaines paroles anodines peuvent être transformées et donner lieu à des poursuites judiciaires. Par définition, l’interdiction morale génère la frustration, et la frustration engendre la colère. La colère des héritiers de Voltaire et de Montesquieu, qui veulent pouvoir tout dire et tout entendre, et souhaitent qu’on les considère comme des citoyens capables d’une réflexion consciente,  et non pas comme une sorte de gestalt décérébré. Etre sans-dents n’empêche pas d’avoir un cerveau.

6 octobre 2014

Fuir ensemble

Je vais être très méchant. C’est un avertissement utile, pour toutes les bonnes âmes qui pourraient être choquées par mes propos d’une abominable outrance. Je dois également signaler que je n’ai rien contre la bien-pensance,  le vide total inhérent à cette notion me laissant au mieux pensif, et au pire avec une forte envie de dormir.

Dernier avertissement : je me contrefiche des statistiques, des chiffres et des sondages. Je pense donc j’y suis.

Depuis quelques mois, j’entends par la bouche de nos politiques et de nos journalistes, une formule qui m’interpelle : « Le Vivre Ensemble ». Etant d’une nature certes belliqueuse, mais néanmoins curieuse, je décidais de relever les phrases dans lesquelles ce terme mystérieux était employé.

Je ne citerais pas ici l’ensemble des propos ou des écrits concernés, mais il apparait que le sens général de cette expression est assez précis, en fait, et qu’il incite l’ensemble des citoyens à vivre en bonne harmonie avec leurs coreligionnaires. Dans une version plus directe, employée généralement dans un débat politique, le fait que les voisins aient des habitudes culturelles et religieuses différentes est très largement suggéré.

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Le vivre ensemble à Mantes-la-Jolie sera probablement  différent du vivre-ensemble à Monaco.

La notion en elle-même semble partir d’un bon sentiment, voire d’une évidence : tu essaies toujours de t’entendre avec tes voisins, et tu évites les rafales de phalanges et les bourres-pif. Soit.

Seulement, dans la bouche de certains humanistes de comptoir, le vivre ensemble est maintenant asséné comme un dogme, une obligation, une loi morale incontournable. T’es contre le vivre ensemble, toi ? T’es un facho, un raciste, une vermine.

Dans les faits, je vis à coté de qui je veux, j’ai les voisins que je veux, et je parle à qui je veux. Le vivre ensemble philosophique est un concept intéressant et qui tend vers l’utopie sociale, le vivre ensemble doctrinaire et imposé est une tyrannie imbécile et contre-productive.

Personne ne m’imposera de vivre à coté de gens que je n’aime pas, personne ne me forcera à accepter des gros cons chez moi. Ceux qui, pour des raisons économiques, ne peuvent pas faire ce choix, doivent compter sur leur bonne fortune pour tomber sur des endroits vivables. Et si vous souhaitez aller leur parler du vivre ensemble et de la fraternité universelle, prévoyez un nécessaire de premiers secours, vous en aurez l’usage.

Pour l’instant, il est nécessaire de rappeler à nos hommes politiques et aux journalistes accrédités une notion un peu perdue de vue, qui leur semble visiblement dépourvue d’intérêt : la réalité. En effet, malgré la surabondance de bonnes intentions dans leurs discours, malgré les slogans subliminaux, les français vivent déjà ensemble, mais pas aux mêmes endroits.

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  • Avis et pensées sans intérêt d'un vieux grincheux, dont la principale activité consiste à médire sur ses semblables. Le verbe haut, la parole acerbe, et la mauvaise foi chronique sont les composants principaux de mon ragout existentiel.
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